“L’onboarding”, une méthode pour des recrutements mieux structurés

Onboard vient de l’anglais et signifie littéralement “monter à bord”, un mot entré dans le vocabulaire des Ressources Humaines de grandes entreprises ces dernières années. Il s’agit d’une idée selon laquelle accueillir un nouveau salarié dans l’entreprise ne s’improvise en aucun cas, mais c’est un processus qui doit être fluide et s’organise à tous les étages de la structure. Dans certains groupes, l’onboarding commence  bien en amont du jour de l’arrivée. Dans ce cas, on utilise le terme “preboarding”.

L’objectif principal étant d’établir un lien fort avec la personne recrutée dès l’instant ou il y a promesse d’embauche jusqu’au moment de la signature de son contrat. Après, cette logique peut être prolongée dans les locaux de l’entreprise, pour des durées qui peuvent varier, avec un accompagnement dans le prolongement de cette intégration organisée dans l’entreprise, un peu dans l’optique d’une sorte de mentorat ou de parrainage.

C’est la stratégie qu’ont choisi d’adopter la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et le groupe Edenred, après le premier confinement de manière à renforcer la fidélisation des nouveaux recrutés. 

Tous deux ont opté pour un dispositif digitalisé, qui permet à la fois de collecter des pièces administratives pour préparer le contrat et surtout ça permet de communiquer sur l’histoire de l’entreprise, ses valeurs, ses missions etc. “C’est ludique, ça peut durer trois mois, explique Nathalie Liebert, DRH d’Edenred France. On fait rentrer doucement la personne dans la culture de la boîte”, affirme Jérôme Friteau, DRH de la CNAV. Parfois, la personne est même invitée à faire une rencontre approfondie de sa future équipe.

Quels bénéfices à accompagner ainsi les nouveaux arrivants pour l’entreprise ?
Certaines entreprises affirment qu’elles ont moins de départs les deux premières années, lorsqu’elles comparent leur statistiques à la moyenne nationale. Et que les retours des salariés concernés sont plus que positifs en général. Par exemple, dans le cas d’une grande structure comme La Caisse nationale d’assurance maladie, qui était perçue autrefois comme grande administration froide et déshumanisée, renvoie désormais l’image d’un employeur moderne.

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