Le rapport au monde du travail post Covid 19

Le travail à distance, imposé par les précautions prises dues à l’épidémie de Covid 19 à laissé des traces indélébiles. L’habitude est rentrée dans les mœurs selon une étude récente de l’Apec (Association Pour l’Emploi des Cadres).

Il y aura bientôt 4 ans que le premier confinement imposé aux français à eu lieu et il aura contraint une large partie des français à travailler depuis leur domicile. On constate aujourd’hui que même si la pratique n’est plus imposée à l’ensemble, elle est toujours largement adoptée par un grand nombre d’entreprises. Une enquête de l’Apec du mardi 12 mars confirme la diminution du temps de transport, la possibilité de travailler au calme ou encore la flexibilité des horaires qui font du télétravail une pratique désormais plébiscitée par les cadres.

Tant et bien que la moitié des cadres interrogés dans le cadre de l’enquête affirment qu’ils démissionneraient si la possibilité de télétravail était supprimée de leur entreprise. Les deux tiers des cadres télétravaillent aujourd’hui au minimum un jour dans la semaine là ou on constatait une proportion de seulement 20% en février 2020, avant le premier confinement. On voit donc bien que le télétravail s’est vraiment pérennisé et installé et que les cadres apprécient fortement d’y avoir accès. Seulement 6% d’entre eux souhaiteraient moins télétravailler et ils sont nombreux, à l’inverse, à vouloir télétravailler davantage.

Ainsi, on constate qu’il serait très difficile pour les entreprises de faire marche arrière aujourd’hui concernant la possibilité de télétravailler. Une très large majorité de cadres stipule qu’elle ne candidaterait pas dans une entreprise qui ne propose pas d’accès au télétravail. Par ailleurs, même dans les offres d’emploi désormais, la possibilité de télétravailler est un argument qui est clairement mentionné.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *